Abécédaire du E-Commerce :
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  • Géolocalisation (adresses IP) : dès que votre boutique va être ouverte, vous allez déclencher des achats. Surtout s'ils s'agit de biens de consommation courante. Des achats qui risquent probablement d'avoir comme origine l'Afrique de l'Ouest. Avec parfois des incohérences entre adresses de livraison et de facturation. Donc si vous voulez éviter fraudes et impayés, un bon moyen peut consister à géolocaliser les adresses IP des acheteurs de façon à vérifier si elles sont cohérentes avec les adresses de facturation et de livraison. En cas de décalage important, vous serez alors prévenu et vous pourrez procéder à des vérifications avant de livrer vos produits.

    • Give to get : un de ces maximes dont le web raffole. “Donner pour recevoir” : mais il faut bien avouer que cela fonctionne. Qu’il s’agisse d'une offre freemium, d'objets gratuits, d'infos pratiques, plus le visiteur aura l'impression de retirer de votre site du “positif ” de façon gratuite, plus il aura envie d'acheter ou de renouveler ses achats. Mais le “give”, ça doit scénariser intelligemment et se planifier, de façon à créer l'évènement et à maintenir la flamme tout au long de l’année.

    • Google : dès que l'on se lance dans un projet de commerce électronique, il faut être pragmatique et ne jamais perdre de vue la finalité ultime qui est générer du revenu. Le revenu passant par l'audience, et l'audience étant souvent liée (mais pas que) à la façon dont Google va indexer votre site, il faut donc construire un site Google-friendly. Les arbitrages graphiques et technologiques doivent donc se faire suivant cet axe : ce choix sera-t-il préjudiciable ou non à mon indexation dans Google ? Cela peut paraître arbitraire comme raisonnement, mais il s'agit d'une mesure de salut qui ne produira globalement que des effets positifs.

    • Green : sans tomber dans le travers du greenwashing, qui consiste à mettre du vert partout en baratinant, dans l'espoir de berner ses clients, il est indéniable que des arguments écoresponsables peuvent permettre d'emporter la décision d'achat d'un client. Lorsque vous sélectionnez vos producteurs, vos transporteurs ou vos hébergeurs, intégrez toujours la dimension écologique dans vos critères, de façon à pouvoir valoriser ces aspects-là dans vos futurs argumentaires.

      • Grille : une bonne mise en page papier repose toujours sur une grille de base qui définit les proportions et les alignements des éléments graphiques. En web, il en est de même : quand vous concevez une nouvelle interface, ne partez pas dans tous les sens. Appuyez-vous sur des grilles standardisées, elles faciliteront l'intégration en CSS et elles permettront d'établir une harmonie tout au long de la navigation sur votre site.

      • Gris (niveaux de) : en arts graphiques, lorsqu'on dessine un logo, on dit qu'il faut toujours commencer par le concevoir en noir et blanc. Puis le passer en gris. Et s'il fonctionne toujours, s'il est toujours lisible, passer enfin à la mise en couleur. Pour une interface web, il doit en être de même : n'oubliez jamais que vos visiteurs peuvent avoir des problèmes de vision, ou tout simplement, travailler sur des écrans mal calibrés. Construisez donc vos interfaces de façon à ce qu'elles fonctionnent en niveaux de gris. Si un bouton est compréhensible sans information de couleur, alors vous aurez atteint votre objectif. Vous pensez que j'exagère ? Prenez l'exemple des boutons de validation qui ne diffèrent des autres que parce qu'ils sont en vert. Et posez-vous la question de la façon dont ils peuvent être compris par des daltoniens...